Petit coup de gueule de notre président à partager histoire que cela soit rendu le plus visible possible. Encore une fois, seuls certains sports professionnels sont pris en compte. La fois de trop?

 

En version PDF : 18000 clubs sportifs en sursis

 

Email reçu du Service des sports de la Ville de Lausanne (extrait) :

« Comme vous le savez, le Conseil fédéral vient d’allouer 100 millions de francs d’aide d’urgence au sport – dont 50 millions pour le secteur professionnel sous forme de prêts sans intérêt et 50 millions « à fond perdu » pour le sport de masse. Dans l’intervalle, l’OFSPO a publié sur son site Internet l’ordonnance qui servira de base à la répartition de ces fonds. Cette ordonnance n’apporte évidemment pas de réponses à de nombreuses questions plus particulières. Des informations détaillées devraient être communiquées d’ici vendredi 27 mars au plus tard. Nous connaîtrons alors les critères exacts auxquels il faut répondre ainsi que la procédure à suivre pour déposer une demande de fonds fédéraux d’aide d’urgence, en espérant ainsi pouvoir apporter des réponses à autant de questions que possible.

Une Task Force a été créée qui est en train de clarifier les différents aspects concernés par l’ordonnance promulguée par le Conseil fédéral. Dans cette Task Force sont représentés l’OFSPO, le DDPS, le Contrôle fédéral des finances, Swiss Olympic, les ligues professionnelles de football et de hockey sur glace ainsi que des spécialistes financiers de BDO et EY.

Pour que vous disposiez déjà d’informations préalables à ce sujet, Swiss Olympic communique ici un certain nombre de points importants:

L’OFSPO utilisera uniquement ces 100 millions de francs pour protéger les organisations sportives menacées d’un risque d’insolvabilité dû aux mesures du Conseil fédéral contre le coronavirus. Par contre, les organisations qui enregistreront des pertes de revenu dues à ces mesures, mais sans être menacées d’insolvabilité, ne seront quant à elles pas indemnisées.

Les fonds seront uniquement disponibles pour les organisations sportives qui pourront démontrer qu’elles ont pris des mesures immédiates pour éviter une pénurie de liquidités. Cela concerne surtout le chômage partiel. Ceux qui ne demandent pas le chômage partiel le plus rapidement possible n’auront aucune chance d’obtenir l’aide d’urgence de la Confédération (voir le site Internet du SECO). Parmi les autres mesures possibles, figurent aussi l’arrêt temporaire des charges à verser à l’Etat (impôt fédéral direct, TVA et cotisations aux assurances sociales ; voir le site Internet du SECO) et les négociations avec vos principaux créanciers (les propriétaires de vos infrastructures et autres créanciers importants) afin de trouver des solutions à l’amiable. Cela inclut également la liquidation raisonnable des actifs. »

Il n’y a donc personne du monde associatif…