Le JKL lance un mouvement dans l’esprit d’entraide du Jita Kyoei pour aider nos amis jujitsukas et judokas à surmonter les prochaines semaines. Car le judo, c’est avant tout une grande famille, même si – on le rappelle – il est impératif de rester chez soi..
Dans une période de confinement comme celle que l'on vit actuellement, assurer un contact régulier avec nos membres et nos combattant/es nous semble indispensable! Indispensable pour le moral des uns et des autres et indispensable pour que nos membres n'oublient pas le JKL est reviennent en force dès que les entraînements reprendront.
De plus, proposer des petits modules simples, donnera des idées aux parents de nos élèves pour faire bouger leurs enfants.
Proposer des exercices pour travailler le mouvement, le tandoku renshu, le renforcement, la souplesse, le kata, la méditation, etc ne peut qu’être bénéfique pour la santé de celles et ceux qui les suivront.
Nous allons donc régulièrement alimenter cette page en vous proposant des exercices et des challenges! (voir à la fin de cet article)
Vous avez des propositions ? Envoyez les à francois.demont@judokwailausanne.ch
sur Youtube, Tatsuto Shima propose 10 minutes d’exercices autour des Ashi Waza : https://www.youtube.com/watch?v=BH3gGI-XZXE&feature=youtu.be
sur Youtube, Tatsuto Shima nous propose un exercice pour renforcer ses balayages en deux étapes
Le JKL organise un séminaire pour reprendre la course à pied:
L’histoire des arts martiaux est pleine de légendes et ce, dans deux sens :
L’exil de Masutatsu Ōyama, fondateur du style de Karate Kyokunshikai, fait ainsi sans doute partie de cette deuxième catégorie : à la fin des années 1940, alors qu’il est 4e dan de judo et 3e dan de Karate, Ōyama serait parti en exil quatorze mois dans les forêts des monts Kiyosumi afin de méditer et de s’entrainer de manière acharnée (comme le met en scène de manière idéalisée le film Fighter in the wind en 2005).
Mais il est des histoires qui illustrent le mot légende dans le premier sens ici mentionné, comme celle de Katsuhiko Kashiwazaki (champion du monde en 1981), qui a gagné des médailles dans de grands tournois et championnats, en s’entrainant seul la plupart du temps de 22 à 30 ans. Il faisait notamment des uchi-komis en imaginant un partenaire et des shadow randori (randori avec un adversaire imaginaire dans le stade de son lycée à la nuit tombée). En effet, il était professeur d’éducation physique dans un lycée au nord du Japon et n’allait que rarement s’entrainer au randori à l’université. Le travail technique et le randori, il les pratiquait donc essentiellement seul.
Cet exemple doit nous rappeler les pouvoirs de l’esprit, de l’imagination et de la rigueur, ainsi que les bienfaits du judo ou du jujitsu, même dans l’isolement et la solitude. En cette période de crise où se réunir pour s’entrainer est absolument exclu, sans doute faut-il se rappeler de Kashiwazaki senseï. Car, après tout, s’entrainer seul.e en ce moment, que ce soit de manière spécifique à son art ou de manière plus général (physique, psychique), c’est savoir céder aux aléas de la situation tout en résistant et en se renforçant, continuer dans le dō tout en usant du jū, et se relever, une fois encore. Adaptation, souplesse et esquive, c’est somme toute bien cela qui nous réunit en ces temps difficiles et inquiétants, ainsi, assurément, que l’esprit de responsabilité et d’entraide.
Jita Kyoei
sur Youtube, Joachim Staub du Centre Sports universitaires UNIL-EPFL nous propose des exercices de renforcement de l’épaule sans matériel, cette articulation si fragile chez les judokas! https://youtu.be/eboP1Njb3XU
sur Instagram French.physio propose de nombreux exercices d’étirement, de mobilité, de renforcement musculaire et d’exercice cardio : https://www.instagram.com/french.physio/?hl=fr
Me Shima propose des cours de Judo en ligne pour enfants et adolescents. Il filmera sa leçon en direct et les participants pourront suivre depuis chez eux et faire les exercices proposés.
Image Sources: Judo Kwai Lausanne